L’Alliance Nîmes-Montpellier, reine de Pro A au terme d’une saison magistrale
Image : France Tennis de Table
Dimanche 29 juin, dans une Kindarena de Rouen survoltée, l’Alliance Nîmes-Montpellier a décroché son premier titre de champion de France de Pro A messieurs. Un sacre historique, scellé par une finale à sens unique contre la Garde du Vœu d’Hennebont (3-0), qui couronne une saison 2024-2025 exceptionnelle.
Avec 52 points engrangés en 16 rencontres, l’ANMTT a survolé la phase régulière, terminant première devant un trio d’équipes ex-æquo à 50 points : GV Hennebont, Loups d’Angers, et Pontoise-Cergy. Les hommes de l’Alliance ont ainsi remporté 12 victoires pour seulement 4 défaites, démontrant une constance impressionnante et une efficacité redoutable. Sous l’impulsion du duo Félix et Alexis Lebrun, épaulé par Antoine Hachard, la formation occitane s’est affirmée comme la plus solide du championnat, avec notamment le meilleur bilan de matchs gagnés (40) et la meilleure différence de points (gagnés/perdus : 40/22).
Play-offs : une montée en puissance
Qualifiés pour les demi-finales en tant que leaders, les joueurs de l’ANMTT ont affronté Pontoise-Cergy (4e). Ils n’ont laissé aucun doute quant à leur ambition, s’imposant sans appel 3-1 à l’aller, puis 3-0 au retour. Une démonstration de force qui les propulsait en finale, le regard tourné vers leur tout premier titre. Pendant ce temps, la Garde du Vœu d’Hennebont, deuxième du classement, peinait à éliminer les Loups d’Angers dans une demi-finale accrochée. Battus à l’aller, les Bretons ont dû sortir le grand jeu chez eux pour renverser la vapeur (3-0) et obtenir leur place en finale – la huitième de leur histoire.
Une finale à sens unique
Le 29 juin, la grande finale opposait donc les deux meilleures équipes de la saison, dans un Kindarena de Rouen à guichet fermé (4 200 spectateurs). Mais ce qui devait être un choc au sommet a tourné à la démonstration. Félix Lebrun a ouvert le bal face à Iulian Chirita dans un match expéditif, remporté en trois sets. Ensuite, Alexis affrontait le pourtant redoutable Vladimir Sidorenko. Là encore, pas de suspense : l’aîné des Lebrun a survolé les débats pour offrir un deuxième point à son équipe (3-0). Enfin, Antoine Hachard avait la mission de conclure face à Lev Katsman, bourreau d’Angers en demi-finale. Une formalité : encore trois sets à zéro, et rideau. Score final : trois matchs à rien, et aucun set concédé. Une démonstration de force, presque irréelle à ce niveau.
L’Alliance Nîmes-Montpellier n’a pas seulement remporté le titre : elle a imposé sa loi du début à la fin de l’exercice. Avec ce premier sacre national, elle entre dans une nouvelle dimension. L’équipe est désormais un acteur majeur de la Pro A, capable de rivaliser – et de battre sèchement – les clubs historiques comme Hennebont ou Angers. Le début d’une nouvelle ère ?