Europe Cup : Saint-Denis renoue avec le succès continental

Europe Cup : Saint-Denis renoue avec le succès continental

Image : Saint-Denis TT 93

 

Après une saison semée d’embûches, marquée par une élimination précoce en Ligue des Champions et une défaite cruelle en Pro A, les Dyonisiennes ont remporté la deuxième Europe Cup de leur histoire, concluant leur saison sur une note éclatante. Un quatrième sacre pour un club français dans cette compétition.

 

 

Ciblées pour jouer les premiers rôles sur tous les tableaux cette saison, les coéquipières de Prithika Pavade ont longtemps couru après la consécration, sans parvenir à l’atteindre. Éliminées dès la deuxième phase de groupe de la Ligue des Champions en décembre, puis battues à domicile par Metz lors de l’ultime journée de Pro A, les Franciliennes auraient pu sombrer. Mais ce groupe a du caractère. Reversé en Europe Cup (l’équivalent pongiste de la Ligue Europa) Saint-Denis a trouvé un second souffle. Face aux Portugaises de Mirandela puis aux Polonaises de Rzeszow, les joueuses de Qiwen Xiao ont livré des prestations solides et parfois héroïques, comme lors de la demi-finale accrochée jusqu’au golden score.

 

Une finale parfaitement maîtrisée

La finale, elle, a été dominée de bout en bout. Face aux Tchèques de SKST Plus Hodonin, qui disputaient leur première finale européenne, les Dyonisiennes ont fait parler l’expérience. Au match aller, dans la salle Maurice-Baquet de Saint-Denis, la victoire (3-1) a posé les bases d’un succès construit avec calme et maîtrise. Prithika Pavade, brillante et invaincue sur l’ensemble de la double confrontation, a une nouvelle fois assumé son statut de leader. Hsing-Yin Liu, en grande forme, a parfaitement lancé les débats dans chacune des deux rencontres. Malgré la défaite d’Agathe Avezou face à l’expérimentée Natalia Partyka, le collectif est resté soudé. Jeudi soir, dans une salle tchèque surchauffée, Saint-Denis a plié l’affaire avec autorité (3-1), dans un scénario quasi identique à celui du match aller. À l’image d’une Pavade impériale pour boucler l’affaire face à Karin Grofová, le TT 93 n’a jamais tremblé.

 

Une dynamique à entretenir

Ce nouveau titre européen, le quatrième pour un club français après ceux de Lys/Lille (2016), Metz (2018) et Saint-Denis lui-même (2021), vient renforcer l’aura du ping tricolore sur la scène continentale. Avec une base solide, une profondeur de banc intéressante et une dynamique positive, Saint-Denis aura des ambitions encore plus élevées la saison prochaine. L’objectif ? Faire mieux en Ligue des Champions… Et pourquoi pas écrire une nouvelle page d’histoire en devenant le premier club français à soulever le trophée suprême.