Image : FFTT

À Lille, le réservoir du tennis de table français s’est illustré à l’occasion des championnats de France Benjamins et Cadets. Trois jours de spectacle au complexe Micheline Ostermeyer, à l’issue desquels les espoirs Quentin Sandona et Alexia Nodin ont notamment tenu leur rang.

Après les minimes et juniors à Saint-Quentin, c’était au tour des plus jeunes de faire vibrer la scène pongiste nationale. Dès vendredi, les phases de poules ont donné le ton : l’intensité serait au rendez-vous. Les cadets ont ouvert le bal le matin, suivis par les benjamins l’après-midi. Samedi, place aux doubles et aux premiers tours à élimination directe en simple. Le grand dénouement a eu lieu ce dimanche, avec toutes les demi-finales et finales des huit tableaux. Les passionnés de tennis de table pouvaient suivre les matchs en direct sur YouTube, avec une diffusion continue des principales tables.

Après les séniors et les juniors, Alexia Nodin triomphe chez les cadettes

Chez les benjamines, Alyssia Bataille a marqué les esprits. Déjà impressionnante en double, elle a signé un doublé magistral. En simple, elle a renversé la tête de série n°1 en demi-finale, puis s’est imposée en finale face à Alessandra Muller (3-1). En double, elle a triomphé avec Avelina Dirment Nunez dans une finale disputée contre la même adversaire, associée à Anna Sousan. Côté benjamins, Hachim Tissafi Idrissi, tout droit venu de Versailles, a survolé la finale face à Arthur Xian Xiao (3-0), prenant sa revanche après une défaite en double contre ce dernier. 

Chez les cadettes, tous les regards étaient rivés sur la défenseuse prodige Alexia Nodin. Déjà sacrée en double avec Lou-Anne Bocquet, elle n’a laissé aucune chance à Eva Lam en finale simple (4-0), imposant son jeu avec une maîtrise glaciale. Après un parcours remarqués chez les séniors en mars dernier (défaite face à Camille Lutz), puis chez les Juniors à Saint-Quentin, Alexia Nodin confirme sa qualité de grand espoir du ping féminin tricolore, aux côté de Nina Guo Zheng. Chez les cadets, le scénario a tenu davantage le public en haleine : mené 0-3, Quentin Sandona a renversé Titouan Morel-Gonzales dans un thriller à sept manches, s’imposant 13-11 dans la belle. Une démonstration de maturité et de résilience.