Open international de Côte d’Ivoire : une première édition ambitieuse et réussie

Open international de Côte d’Ivoire : une première édition ambitieuse et réussie

Image : Ping Pang Effect

 

Du 10 au 12 avril dernier, le palais des sports de Treichville à Abidjan a accueilli le premier Open international de Côte d’Ivoire, un tournoi ambitieux ayant réuni 150 joueurs et joueuses de haut niveau, venus de quinze pays et quatre continents. 

 

C’est désormais une vitrine de choix pour le ping ivoirien, et africain plus largement. Pendant trois jours très compétitifs, le palais des Sports de Treichville, une des trois communes d’Abidjan situées sur l’île de Pétit-Bassam, a accueilli le premier Open international de Côte d’Ivoire, un tournoi d’ampleur et de niveau inédits pour ce pays, qui organisait jusqu’à il y a une dizaine d’années un Open régional d’Afrique de l’Ouest. Ce ne sont pas moins de quatre continents et quinze pays qui furent représentés par des joueurs et joueuses de talents ayant concouru en simple messieurs, simple dames, vétérans et doubles mixtes. L’Olympien Congolais Idowu Saheed et la Française Clara Collinet se sont imposés dans les deux tableaux principaux, respectivement contre l’Ivoirien Oba Kizito Oba et la Chinoise Lilan Li. Chez les vétérans, le Béninois Ganyé Martin a battu l’Ivoirien Dagba Landry, et en double mixte, la paire Oba / Collinet a pris le dessus sur celle formée par Dosso Ben et Lilan Li. 

Dans une ambiance aussi sportive que festive – le public, regroupant tous les âges, a accueilli les pongistes avec des danses traditionnelles dans les gradins – le tournoi n’a fait que monter en puissance au fil des jours. « Cet Open international est vraiment un bon début, explique Oba Kizito Oba, finaliste et actuel numéro 1 ivoirien. La Côte d’Ivoire s’ouvre les portes internationales, c’est une opportunité pour inviter plus de joueurs venus de différents pays. Et en plus de ce tournoi, le président actuel de la FITT, Ballo Tiéméoko, fait un travail remarquable pour promouvoir la pratique du tennis de table dans les écoles notamment, que ce soit à Abidjan ou dans d’autres communes et villes de l’intérieur du pays. » 

Actuellement n°225 français, évoluant en Nationale 1 dans le club d’Igny, Kizito a profité de ce tournoi pour revenir dans la salle où il fait ses premiers coups droits. Il est par ailleurs optimiste sur l’avenir du haut niveau ivoirien : « il y a trois jeunes espoirs qui évoluent en France et qui sont en projet Sport Études. Ils sont très forts. Notamment le jeune Ble-Jean-Pierre Bayala, qui nous a aidés à obtenir une médaille en coupe d’Afrique. » Ce constat, Kizito l’étend à tout le continent africain : « depuis le début de ma carrière, et notamment depuis ces cinq dernières années, le tennis de table africain a largement progressé dans le sens où de plus en plus de joueurs évoluent dans les championnats européens. Un Open comme ça est une belle opportunité de développement et de progression. » 

L’Open international de Côte d’Ivoire a déjà été renouvelé, pour une édition en 2026.

Propos recueillis par Jérémie Oro, le 18 avril 2025.